Gilles Cochis, entraineur des Gaudermen se confie à nous avant la finale. Cyril Lazaro, David Tastet et Malik Djebablah font parties également du staff de cette équipe
Comment s’est passé la demi-finale face à Grenoble ?
On a bien sûr analysé l’adversaire avant le match mais on n’a pas changé notre jeu, on est resté sur ce qu’on avait travaillé tout le long de la saison et pour le moment ça nous a porté réussite. On a surtout essayé de sensibiliser les jeunes sur ce qu’on fait. Cette rencontre est la plus réussite des 3 matchs de phases finales. Ils font des erreurs bien sûr mais ça fait partie de leur apprentissage. Il ne faut pas oublier qu’ils n’ont que 15 ans. Actuellement, on est à un bon niveau Gaudermen. On a un très bon groupe qui assimile rapidement tout ce qu’on leur apprend. Sur la demie, il n’y a pas photo, il y a une équipe qui a géré son match et une autre non
Comment se sentent les joueurs avant cette finale face à Massy ?
Ils ne sont pas forcément stressés, on travaille sur ça et on fait tout pour dédramatiser l’événement. Déjà pour la demi-finale, on était parti un jour avant pour passer du temps ensemble à la plage sans parler rugby. Je pense que les jeunes ont bien apprécié et ça c’est ressenti sur le terrain. Après ça reste des enfants, il faut s’attendre à tout, on ne sait pas comment ils vont réagir jusqu’au dernier moment. Mais on a de la chance, car on a un bon groupe qui est réceptif.
Comment avez-vous préparé cette finale ?
On n’a rien changé, on a continué à faire ce qu’on faisait déjà, mais en accentuant quelques axes pour gommer le plus de défauts. Chez les jeunes, il est important de garder une routine, il ne faut pas trop les perturber.
Qu’est-ce que cela fait d’être en finale ?
En 2014, c’est la dernière finale et dernier titre de Champion de France pour les Gaudermen. C’est historique pour le club et cette catégorie, c’est surtout une expérience à vivre. Merci la fédération d’offrir cette opportunité à des jeunes. Jouer au Stade de France en ouverture de la finale du TOP 14, c’est quelque chose dont ils vont se souvenir toute leur vie. C’est aussi la réussite de tout un comité parce que ça fait des années qu’on travaille avec nos clubs amis de la région et beaucoup de nos jeunes sortent de ces clubs formateurs. Plus de la moitié, ils ne savent pas ce que c’est de jouer au Stade de France. Ils vont s’en rendre compte une fois sur la pelouse. À ce moment-là, ça va être notre rôle de les garder concentrer et gérer leurs émotions. La rencontre est à 17h30 en lever de rideau de la finale de Top14. Au début, il y aura surtout les familles, mais du public va commencer à s’installer à la mi-temps.
Que pouvez-vous nous dire sur l’adversaire ?
Massy, c’est déjà une belle école de rugby avec une bonne formation. Ils ont terminé 2ème de leur poule, puis battu Tarbes, l’USAP et Toulouse en demie. Ce sont des garçons athlétiques qui jouent beaucoup les duels. Ils sont très costauds devant après collectivement, ils sont un peu moins bons. En résumé, c’est une équipe qui va nous proposer du défi physique, donc c’est à nous d’être en place défensivement et d’appliquer notre jeu avec de la vitesse, de la profondeur et du jeu. S’ils sont là en finale, c’est qu’ils le méritent. Il va donc falloir se montrer à la hauteur de l’événement.
Crédits : Nicolas Niedergand