Le « Agen / Stade Français » de Jérôme Fillol

Nouvelle rubrique pour cette saison 19/20, un ancien joueur vous apportera son vécu et son analyse sur la rencontre du week-end. Pour cette huitième rencontre, c’est un Agenais de naissance et ancien Demi-de-mêlée du Stade français, Jérôme Fillol qui nous raconte ses anecdotes sur cette rencontre historique entre le SU Agen et le Stade Français !  

Que représente l’affiche Agen / Stade Français pour vous ?

Des matchs parfois douloureux. Douloureux car déjà c’était souvent des matchs rudes, avec beaucoup d’intensité et toujours très compliqués. Mais également douloureux car Agen est un club de cœur pour lequel j’ai beaucoup d’affection, donc quand je gagnais j’avais toujours un petit pincement au cœur. Je me souviens justement d’un match à Agen en 2007 où l’on avait gagné, j’étais sur le pré d’Armandie, et on fait « descendre » le SUA en Prod2 …donc ce n’était pas évident à gérer pour moi. Mais en tout cas ça reste de très très bons moments et surtout quand je devais venir jouer à Armandie !  

Un souvenir / anecdote sur une rencontre ?

Il y en a deux je dirais. Déjà le match en 2007 où l’on gagne avec le Stade Français lors de la dernière journée (05-18) et Agen descend derrière. Souvenir plutôt mitigé du coup.

Et puis un autre déplacement à Agen, où je jouais mes tous premiers matchs avec le Stade Français à Agen où on avait aussi gagné. C’était encore un moment particulier pour moi, mais un grand moment aussi !

Votre regard sur la rencontre de samedi ?

Je pense que c’est un match décisif. A la fois pour Agen et pour le Stade Français. Agen doit concrétiser la belle prestation et performance contre le Racing 92, contre un concurrent presque direct pour le maintien, du moins à ce jour. Le Stade Français est en difficulté dans ce début de saison, même s’ils ont fait un bon match contre Toulon, ils vont venir à Armandie rebooster et avec le plein de confiance. Les Agenais aussi seront en confiance avec ce nul au Racing mais avec peut-être un peu plus de pression car ils jouent à domicile et ils doivent absolument gagner pour continuer à exister en TOP14.

Pour l’anecdote, j’ai joué jusqu’en Crabos au SU Agen, avec notamment Benoit Lecouls, et j’ai eu Christophe Laussucq en entraineur au Stade Français, qui sont aujourd’hui tous les deux dans le staff agenais, donc on voit qu’Agen réunit beaucoup de personnes !